2022 : Je sais pouvoir rassembler les talents de la droite et du centre.

INTERVIEW – Ancien ministre et ex-commissaire européen, Michel Barnier (LR) fait un pas de plus vers une candidature à la présidentielle.

Quels enseignements tirez-vous du résultat des élections régionales et départementales des 20 et 27 juin?
D’abord, une abstention alarmante pour notre démocratie, symptôme d’une crise démocratique qui doit interpeller tous les partis. Ensuite, des élus et des candidats de la droite républicaine et du centre confortés et encouragés partout en France, signe d’un travail et d’un bilan reconnus et salués ; enfin, un affaiblissement du Rassemblement national, et une anémie du parti présidentiel. Ce qui prouve qu’il n’y a aucune fatalité au duel auquel ils veulent contraindre les Français.

Comment expliquez-vous cette abstention record?
En partie du fait d’une classe politique trop éloignée des Français, en partie par un manque de clarté sur le rôle des collectivités locales. Les changements de cartes territoriales, de compétences et des modalités du vote ont brouillé la compréhension du rôle pourtant important des élus départementaux et régionaux. Et du même coup la lisibilité pour beaucoup d’électeurs. Mais aujourd’hui, une nouvelle séquence commence. L’élection du président, ce n’est pas l’élection d’un super-président de Région. La participation sera plus forte, le rapport de forces, différent.

« Notre devoir, notre responsabilité, c’est d’arriver unis et rassemblés devant les Français, et ainsi d’être au rendez-vous de cette élection majeure »

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