Michel Barnier propose un service militaire et de sécurité.

L’individualisme, un brassage social insuffisant, mais aussi le rejet des institutions, la montée des violences voire la radicalisation : ces maux de la société d’aujourd’hui concourent tous à miner la cohésion nationale.

Par ailleurs, plus d’un million de jeunes de moins de 25 ans sont sans diplôme et ne sont, ni en emploi ni en formation. Beaucoup peinent à définir un projet personnel et à s’inscrire dans un projet collectif. L’ascenseur social ne fonctionne plus.

Pour contribuer à y répondre, le « service militaire et de sécurité » proposé par Michel Barnier consiste en :

– un engagement obligatoire de 6 mois, 

– pour tous les jeunes garçons et jeunes filles de 18 à 21 ans,

– au sein (au choix du jeune) des services de sécurité (police nationale et municipale, gendarmerie), des services de secours (sapeurs-pompiers, protection civile) ou de l’armée.

Ce service est adapté aux besoins de la société française d’aujourd’hui. Il apportera à chaque jeune Français un surcroît de lien culturel et social dans un cadre collectif marqué par des valeurs d’autorité, de service et de dévouement aux autres.

Sa mise en place coûtera de l’argent, bien sûr, mais significativement moins que ne coûtait le service militaire d’autrefois. Il ne s’agira pas, notamment, d’héberger systématiquement les jeunes engagés. Surtout, cette dépense publique nouvelle sera sans commune mesure avec ce que coûtent déjà aujourd’hui l’affaiblissement de repères collectifs qu’a contribué à nourrir la disparition du service national.

Cette proposition fera l’objet d’un débat parlementaire au printemps 2023. Éclairé par ce débat, le projet de loi sera soumis à référendum à l’automne 2023, sur la base de l’article 11. Le temps de ce débat permettra aux services publics concernés de préparer les conditions de mise en œuvre.

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